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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 16:21
Pátria Que Me Pariu

Gabriel Pensador

Composição: By Rodrigo Assis

(4x)Pátria que me pariu!
Quem foi a Pátria que me pariu!?

 

Uma prostituta, chamada Brasil se esqueceu de tomar a pílula,
e abarriga cresceu
Um bebê não estava nos planos dessa pobre meretriz de dezessete anos
Um aborto era uma fortuna e ela sem dinheiro
Teve que tentar fazer um aborto caseiro
Tomou remédio, tomou cachaça, tomou purgante
Mas a gravidez era cada vez mais flagrante
Aquele filho era pior que uma lombriga
E ela pediu prum mendigo esmurrar sua barriga
E a cada chute que levava o moleque revidava lá de dentro
Aprendeu a ser um feto violento
Um feto forte escapou da morte
Não se sabe se foi muito azar ou muita sorte
Mais nove meses depois foi encontrado, com fome e com frio,
Abandonado num terreno baldio.

 

(4x)Pátria que me pariu!
Quem foi a pátria que me pariu!?

 

A criança é a cara dos pais mais não tem pai nem mãe
Então qual é a cara da criança?
A cara do perdão ou da vingança?
Será a cara do desespero ou da esperança?
Num futuro melhor, um emprego, um lar
Sinal vermelho, não da tempo prá sonhar
Vendendo bala, chiclete...


"Num fecha o vidro que eu num sou pivete
Eu não vou virar ladrão se você me der um leite, um pão, um vídeo game e uma televisão, uma chuteira e uma camisa do mengão.
Pra eu jogar na seleção, que nem o Ronaldinho
Vou pra copa vou pra Europa..."
Coitadinho!
Acorda moleque! Cê num tem futuro!
Seu time não tem nada a perder
E o jogo é duro! Você não tem defesa, então ataca!
Pra não sair de maca!
Chega de bancar o babaca!
Eu não aguento mais dar murro em ponta de faca
E tudo o que eu tenho é uma faca na mão
Agora eu quero o queijo. Cade?
To cansado de apanhar. Tá na hora de bater!

 

(4x)Pátria que me pariu!
Quem foi a pátria que me pariu!?

 

Mostra tua cara, moleque! Devia tá na escola
Mas tá cheirando cola, fumando um beck
Vendendo brizola e crack
Nunca joga bola mais tá sempre no ataque
Pistola na mão, moleque sangue bom
E melhor correr que lá vem o camburão
É matar ou morrer! São quatro contra um!
Eu me rendo! Bum! Clá! Clá! Bum! Bum! Bum!
Boi ,boi, boi da cara preta pega essa criança com um tiro de escopeta
Calibre doze na cara do Brasil
Idade catorze, estado civil morto
Demorou, mais a pátria mãe gentil conseguiu realizar o aborto.

(4x)Pátria que me pariu
Quem foi a Pátria que me pariu?

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 16:04
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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 15:19

André, il habite à Natal, avec sa maman, sa soeur et son frère.

André, il n'a pas compris qu'au Nord du Brésil, les gens ils sont petits. Alors il fait figure de géant avec ses presque 2m. Mais bon, son petit 47 de pointure (genre 49 européen) lui permet de remplacer avantageusement des palmes, ce qui, dans une ville balnéaire est un atout non négligeable.

André, il aime bien la cachaça locale, l'ypioca, celle avec les fruits rouges, Même qu'après, il parle en faisant des grands gestes avec les bras. Moi je trouve ça rigolo.

André, il fait du Couch Surfing. Vous savez, c'est une sorte d'échange entre backpackers.

www.couchsurfing.org

Vous vous inscrivez, proposez une visite guidée, une conversation autour d'un café, un coin du canapé pour passer la nuit... Et vous pouvez bénéficier du même traitement en retour !

Cela permet de voyager à la rencontre de l'habitant plus certainement qu'en hôtel ou pousada... de partager un bout de quotidien, des recettes de cuisine, des symphonies de ronflement, l'apéro du soir, des bons plans sortie...

Moi je recommande fortement !

 

 

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PS : Merci André, merci à tous mes hôtes !

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 14:49

Cette nuit, j'ai dormi à João Pessoa, à l'hôtel Aurora. Qui propose entre autres, des chambres très modestes au prix minime de 15RS.

Il existe aussi des appartements avec clim pour les "executivos". Dont j'ai pu admirer le défilé en chemises rayées pour le café da manha...

J'ai discuté avec l'un d'entre eux, Lodair. Lorsqu'il m'a demandé entre la pastèque et le "pão con ovo" si je croyais en Dieu, j'ai éludé par un oui, à ma manière.  Sauf qu'il était rusé le renard, il ne se contentait pas d'une demi-réponse !

Il a essayé de me convaincre qu'il n'y avait qu'une forme de croire en Dieu. Comme il n'y avait qu'une forme pour cette chaise d'exister. Ou du moins que c'était sûr qu'elle existait. Ou peut-être. Que Dieu était dans le coeur, Satan dans la tête. Qu'il fallait toujours suivre son coeur et ses intuitions. Mais la chaise ? Et le lavabo, il est beau ?

Enfin je sais plus très bien ce qu'il m'a raconté parce que moi, au réveil, faut pas me causer.

Alors de théologie...

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 14:29

Na perspectiva do trem

faço seguir a vida

Na retidão que às vezes

Me convém.

Os trilhos, para muito alèm

Da linha reta

Com suas curvas e bifurcaçoes

Podem destinar a caminhos vários.

Meu erráticos caminhos não me levam.

Viajar, viajar,... Esse é o caminho.

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 14:13

C'est pas comme une cigarette.

Moi je dirai plutôt que c'est comme un bon plat de crevettes, avec des frites de manioc, un peu de salade.

Le tout sur la plage, arrosé d'un peu de littérature brésilienne...

Et sinon, il fait chaud chez vous ?

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 18:33

José Barbosa, il est retraité. Il a travaillé tout plein dans d'autres régions que le Grand Nord du Brésil, mais j'ai pas tout bien compris. Parce que l'articulation avec dentier, je crois que c'est décidément le pire ennemi du voyageur, du débutant en langues. Ca induit des mouvements de langue parasites, qui viennent s'ajouter à l'accent local, c'est de la surenchère de complications auditives.
J'ai juste compris qu'il jouait au "jogo dos bichos", et qu'il aimerait bien gagner plein des sous. Même qu'il a déjà gagné, et qu'il trouve ça bien.
Voilà.

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 18:08

Le brésilien ne marche pas.

Je suis arrivée à cette terrible conclusion de non-piétonnage hier.

Deux terribles expériences m'y ont conduites. Ce fut une évidence, une révélation.

Je suis actuellement hébergée dans le quartier chic de Natal, Punta Negra, là où il y a des plages avec des vendeurs de crèpes et de crevettes, de nombreux parasols, et des défilés de maillots de bains et de muscles.

Je comptais retrouver une amie en centre ville, devant le théâtre Alberto do Maranhão. Sauf que de petits plaisantins se sont amusés à abattre un arbre en plein midi dans l'avenue la plus passante, en face des Lojas Americanas, sorte de Galeries Lafayette locales.

Je demandais donc à mes voisins si je pouvais rejoindre le théÂtre à pied, l'engarrafamento étant indescriptible, accompagné de la classique symphonie de klaxons.
Non, non, non, tu ne peux pas y aller à pied , c'est trop loin.
J'ai donc patienté gentiment 20mn dans le bus qui se prenait pour un sauna non ambulant, avant de me rendre compte que je me rendais au prochain arrêt soit 5mn à pied...

 

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Le soir, lors du retour, je décide d'inaugurer une nouvelle ligne de bus qui longe la côte, parce que c'est plus joli quand même. Du coup, je ne reconnais pas l'arrêt, une jeune fille s'assoit à mon côté, je lui demande, elle me confirme qu'effectivement je viens de le rater. Lorsque je lui demande si elle peut avoir l'amabilité de s'effacer pour me laisser sortir, elle refuse sous prétexte que c'est devenu trop loin à pied.
Certes.
Mais si j'attends encore, ce sera plus loin, non?
Après une bataille à main nues ou plutôt un exercice de mon pouvoir de persuasion le plus ferme, je réussis à descendre du bus. Pour devoir marcher 3mn. Ce fût difficile, mais intrépide et vaillante, j'ai réussi à rentrer à la maison.
Ils sont fous ces brésiliens...

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 16:38

A 17ans, Pablo, il trouvait que les tatouages, c'était pour les marginaux.

Et puis après, il a confectionné avec ses mains et un ami une petite baraque pour vendre des Caipirinhas.

Un beau jour, un de ses amis l'a débauché pour concocter des "drinks" pendant qu'il se faisait tatouer. Ce qui, entre (), est très mauvais car fluidifie le sang, et il faut beaucoup essuyer pendant le tatouage, et c'est vraiment pas pratique.

Pour Pablo, ce fut une expérience très forte, que de voir le tatouage apparaître sur le corps de son ami, une oeuvre d'art s'inscrire sous ses yeux. Ce fut également une expérience très forte lorsque la maman du galopin réintégra le domicile familial, trouvant son rejeton imbibé, chancelant, et marqué à vie.

Deux semaines plus tard, Pablo rencontrait un hippie Chilien, qu'il hébergea, et qui le tatoua.

6 ans plus tard, le voilà le tatoueur officiel de Canoa Quebrada, mais il ne tatoue que des majeurs.

 

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Contact : Loja Tendrel, Broadway, Canoa Quebrada

 

PS : Moi je trouve ça un peu bête de se faire tatouer sur une plage pour ensuite ne pas pouvoir ni se baigner, ni s'exposer au soleil... Mais il paraît que ça marche quand même... Les gens aiment bien ramener un souvenir de vacances...

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 20:51

Carlito, il est argentin, et il fait de la bicyclette. Même qu’il est venu à Canoa Quebrada en pédalant. Et là, il s’est épris d’Antonia, une native. Même qu’Antonia elle n’y croyait pas au coup de la bicyclette. “Comment avait-il fait pour traverser la mer?”

Alors on lui a expliqué que l’Argentine était située sous le Brésil, qu’ils avaient une frontière commune. “Mais comment on fait pour traverser sans avion ?”

Les frontières sont décidément dures à franchir, surtout dans la tête des gens. Antonia est restée sceptique. Comment un gringo pouvait-il se mouvoir autrement qu'avec un grand oiseau de fer ?

 

Hier soir, Antonia s’est fâchée avec une autre native. Celle-ci se moquait d’elle parce qu’elle se compromettait avec un indigent. Le rapport homme-femme ne peut s’envisager autrement que financièrement, Antonia faisait donc figure de brebis galeuse et devenait la cible de nombreux quolibets. Et à Canoa, comme dans tout lieu envahi par les gringos, la prostitution règne. L'autre jeune femme était nerveuse, car boudée depuis une semaine par la gent masculine.

Ce qui peut s'envisager aisément lorsqu'on sait que l'un d'entre eux, samedi dernier, n'a pas survécu à la "poudre de Cendrillon", qu'un autre est resté fort mal en point, et que la moça est soupçonnée. L'enquête est en cours, mais les langues s'agitent...

 

  langue

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